Objectif :
Dans cette introduction, je vous parle de moi et des raisons qui
m’ont poussée à écrire ce livre.
Dans quel but ?
Parce que nous pouvons tous écrire et faire de notre rêve une réalité.
Pour qui ?
Pour toutes celles et tous ceux qui désirent aller au bout de leur
rêve d’écriture.
Je suis intimement convaincue que tout le monde peut se mettre à écrire.
Laissez-moi vous conter comment j’en suis arrivé à cette affirmation
Je suis enseignante depuis 35 ans, à l’heure où j’écris ce livre.
J’enseigne aussi bien le français que l’anglais dans un lycée en zone rurale à des élèves issus de milieux sociaux défavorisés, qui souvent arrivent en classes professionnelles, désemparés et démotivés.
J’ai toujours essayé de donner l’envie de lire, d’écrire et de progresser et d’afficher une ambition.
De donner le meilleur de soi-même.
Avec plus ou moins de succès.
Selon les années et les classes.
L’envie d’écrire m’a toujours taraudée.
Mais, jusqu’à mes 56 ans, entre élever les enfants, faire des formations pour mon métier, prendre soin de mon jardin et de ma maison, tout cela m’occupait à plein temps.
Les enfants partis du nid, et n’ayant plus rien à prouver dans mon métier, j’ai eu la désagréable sensation de ronronner dans mon quotidien.
Thibault, mon fils aîné, avait déjà commencé son blog sur le bienêtre au travail.
Il me relatait le bien-être que lui-même retirait de cette activité, en écrivant et en effectuant ses recherches pour ses articles.
Pendant des mois, il m’a incitée à franchir le pas et à tenir un blog.
Je répondais toujours que je ne me sentais pas compétente en informatique.
La belle excuse !
Ensuite, il a fallu trouver l’idée du blog et avoir la matière pour écrire.
En avril 2018, rendez-vous a été pris avec mon fils pour initier le blog.
L’idée de la matière a jailli d’un coup, après quelques hésitations : mon blog concernera l’écriture et la langue française.
Depuis trois années que j’écris des articles sur mon blog consacré à l’écriture sous toutes ses formes, LA PLUME DE LAURENCE, je tisse mon chemin de découverte en découverte.
Mon but dans la vie a toujours été de partager avec les autres et d’aider les autres. Je suis comblée avec ce blog !
A ce jour, en janvier 2021, je m’approche des 200 articles rédigés, avec une base d’un article hebdomadaire et je reçois pratiquement 10.000 visiteurs par mois.
Je suis heureuse et vraiment fière d’avoir osé dépasser mes peurs pour parvenir à de tels résultats. Je ne peux que remercier mes lectrices et lecteurs à travers le monde pour la confiance qu’ils m’accordent !
Au moment où je boucle ce guide, je n’ai pas encore écrit de roman. Mais, je me forme, je lis beaucoup de romans ou de guides divers, et j’ai commencé à mettre au brouillon certaines de mes idées. L’idée de mon premier roman va tracer son chemin sous peu…peut-être cette année, qui sait ?
J’ai toujours aimé écrire et lire.
Depuis ma plus tendre enfance.
J’ai toujours eu envie d’écrire un livre.
C’est chose faite aujourd’hui, même si c’est un carnet de voyage.
Même si ce n’est pas un roman.
Je suis la preuve qu’on peut commencer à tout âge.
Quel que soit le niveau en informatique.
C’est une aventure.
C’est un défi.
Je le relève, comme tant d’autres dans ma vie.
Vous avez toujours voulu écrire sans jamais oser franchir le pas ?
Vous avez peur du jugement des autres à avouer cette envie tapie au fond de vous ?
Vous ne savez pas comment vous mettre à écrire ?
Vous vous sentez bloqué dans votre envie et votre projet ?
Alors, pourquoi resteriez-vous bloqué derrière des excuses limitantes?
Vous avez peur et alors ?
Vos peurs n’existent que dans votre esprit.
Vos peurs sont une prison pour vous.
Vos peurs ne feront que vous faire abandonner tout avant même d’avoir commencé à écrire.
Allez-vous vous laisser guider par vos peurs ou vous mettre vraiment à écrire ?
Ce livre 299 conseils pour mieux écrire a pour but de vous aider à franchir le pas, pour ENFIN vous mettre à écrire.
Oser, c’est la première étape à franchir.
Ce guide peut vous aider à OSER. Tout simplement.
Osez choisir la voie de l’écriture pour vivre pleinement votre passion.
Si j’ai pu le faire à mon âge : vous le pouvez aussi !
C’est une question de courage.
C’est à vous de franchir le cap.
Réinventez votre vie par l’écriture.
Ayez ce courage de donner vie à votre talent.
Ayez le courage de vivre votre passion.
Découvrez la liberté d’écrire.
Mon livre peut vous aider dans toutes ces étapes. Mes conseils vont vous permettre de progresser, d’aller plus loin, d’oser écrire et surtout, de vous faire plaisir !
Ce livre est aussi un livre de réflexion, à partir des nombreux articles que j’ai écrits sur mon blog depuis avril 2018, La Plume de Laurence, www. Laurencesmits.com.
Retrouver le goût de lire, d’écrire, d’apprécier la langue française ne se fera pas en quelques semaines. Il faut du temps au temps !
Il convient de s’armer de courage, de patience, d’obstination, de ténacité, de pugnacité, qui, peu à peu, vont développer une certaine envie d’aller au-delà, d’en découvrir davantage sur cette belle langue qu’est le français.
Si vous mourez d’envie d’apprivoiser plus la langue française, représentez-vous l’image suivante : il faut nourrir, tous les jours, le poisson rouge dans son bocal.
Lire et écrire doivent redevenir des plaisirs, et non plus être des activités ressenties comme des corvées, comme du temps de l’école.
Je suis la première à dire qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre ! On peut apprendre à tout âge ! Moi-même, je m’y emploie en permanence. On ne finit jamais d’apprendre, surtout en considérant la langue française.
Alors, plutôt que de tout laisser tomber, pourquoi ne pas considérer votre envie d’écrire comme un défi que vous vous lancez !
Pour ce faire, il faut avant tout se convaincre que c’est possible, que votre envie est là, bien présente et tapie au fond de vous. Evidemment, il vous faudra dépasser votre peur d’écrire.
Evidemment, il vous faudra passer au-dessus de vos souvenirs d’écolier.
Evidemment, il vous faudra passer au-dessus de toutes vos peurs et de toutes vos excuses.
Evidemment, vous devez être habité par l’envie de progresser. Evidemment, vous devez oser avoir envie d’écrire.
Evidemment, vous devez vous sentir prêt à vous lancer dans l’écriture.
Evidemment, vous devez vous autoriser à écrire.
Pas pour les autres.
NON.
Pour VOUS ! Et vous seul !
Mon livre va vous permettre, quel que soit votre âge, débutant ou pas, à surmonter l’angoisse de la page blanche, à surmonter la peur d’être jugé, à surmonter vos plus grosses difficultés et à vous lancer dans l’écriture !
Un Français sur trois rêve d’écrire un roman et d’être publié !
C’est votre cas ? Sans doute. C’est mon cas ! Sinon, vous ne seriez pas en train de lire ce livre et je ne l’aurais pas écrit !
Qu’il s’agisse d’écrire un roman, un essai, une biographie, une autobiographie, de la poésie, du théâtre, l’être humain a en lui un profond besoin d’écrire et de s’exprimer.
Depuis des milliers d’années et de l’invention du parchemin, l’être humain écrit, pour partager ses connaissances, pour léguer quelque chose à sa famille, pour perpétuer sa mémoire, pour émerveiller les jeunes et les moins jeunes avec des histoires extraordinaires, mythiques ou légendaires.
Malgré cette envie profonde d’écrire, seulement 8% des Français passent à l’acte. C’est bien peu. Pour les autres, les manuscrits et brouillons restent tapis, bien sagement au fond des tiroirs.
Si vous êtes dans ce cas, vous penserez – à tort – que votre manuscrit ne vaut rien, qu’il n’est pas bon, qu’il ne sera jamais publié. C’est sûr qu’en le laissant végéter au fond d’un tiroir, il ne sera jamais publié.
Ma petite astuce : écrire n’est pas un rêve.
C’est une réalité concrète à la portée de toutes celles et de tous ceux qui ont le courage et la force de s’y mettre.
L’envie est là, alors foncez, écrivez !
Les nombreuses histoires que nous regardons, celles que nous lisons ou écoutons, disent toutes quelque chose de nos vies, de nos rêves, de nos aspirations.
Elles disent toutes où nous en sommes, ce qui se passe dans nos têtes et dans nos sœurs, les conflits qui nous touchent de près ou de loin, des péripéties de nos vies, souvent agitées en tous sens.
La plupart de ces histoires sont des dérivatifs, des distractions et du divertissement. Elles nous évitent de penser et nous reposent de l’agitation dans laquelle nous vivons en permanence.
Les autres, une petite poignée d’entre elles, nous émeuvent parce qu’elles entrent profondément en résonance avec notre humanité, avec nos peurs et nos expériences.
Et puis, il y a les histoires que nous écrivons. Celles qui nous hantent, qui viennent nous déranger la nuit, qui nous parlent dans la journée pendant que nous sommes au travail ou dans la rue, pendant que nous faisons nos courses ou quand nous surprenons une conversation dans la rue en nous disant - « C’est ça qu’il faut que je retienne pour le mettre dans mon livre ! ».
Si les histoires que nous consommons nous révèlent quelque chose de notre rapport au monde, celles que nous écrivons et publions (pour certains d’entre nous) révèlent quelque chose de nous au monde.
De là, naissent plusieurs difficultés, dont certaines constituent un frein à l’écriture. Pour écrire avec fluidité une histoire, qui ne soit ni un divertissement ni un exercice technique, c’est-à dire une histoire qui met en scène notre individualité, notre sensibilité, notre univers, il convient d’être clairvoyant sur nous-même et sur les motifs cachés de l’histoire. Il convient d’endurer la tension et la diversité des émotions.
Le travail de structure, le travail de la forme ne sont rien que des coquilles vides s’ils ne sont pas mis au service d’un noyau émotionnel sincère et authentique.
On dit que l’on écrit bien que ce que l’on connaît. Cela signifie que nous devons, en tant qu’auteurs, dans notre vie, être attentifs et présents à nos émotions, à leurs nuances, à ce qu’elles remuent en nous.
Nous n’avons pas besoin de nommer toutes ces émotions. Pas besoin non plus de retenir leur contexte. On peut écrire sur n’importe quel contexte, mais on ne peut pas falsifier l’émotion.
C’est là, dans cette volonté à connecter avec tout son panel émotionnel, que naît une autrice ou un auteur.
Cela vaut pour les émotions les plus faciles, comme la colère ou la tristesse, autant que pour d’autres, moins souvent mises en avant, comme l’espoir ou la joie, la confiance ou la résignation.
Le plus important outil de l’auteur, lorsqu’il écrit, c’est son aptitude à invoquer n’importe quelle émotion, dans n’importe quelle nuance, et de jongler en passant de l’une à l’autre, en fonction de ce qu’exige l’histoire.
L’auteur, quand il écrit, ne fait pas semblant.
Il vit directement, et non pas par procuration, ce qu’il montre.
C’est cette justesse-là qui fait la vraisemblance d’une histoire.
Et quand le récit bloque, c'est rarement pour des questions de logique, rarement pour des questions de cohérence formelle ou technique. C'est souvent par manque de vulnérabilité, souvent parce que l'auteur a l'intuition d'une agitation intime sourde en lien avec le passage qu'il doit écrire. Et qu'il fuit cette agitation. Parce qu'elle va demander de lui de l'énergie et qu'il va en sortir épuisé, et qu'il ne veut pas.
L'auteur doit surtout rester vigilant à ne pas se laisser emporter par sa propre histoire, à ne pas laisser les émotions le séduire au détriment de la logique seule et de ne pas laisser la logique le convaincre au point de négliger les émotions.
Cela demande du travail et des erreurs. De nombreuses erreurs. Des moments d'emportement, des nœuds au cerveau, qui conduisent dans des impasses dramatiques qu'il faut, plus tard, dénouer.
Cela demande du travail. Beaucoup de travail.
Pour écrire, un long travail vous attend.
Et aussi une longue entreprise de découverte de vous-même.
Écrire, c'est s'engager, se lancer dans le vide, rédiger un livre qui demande des mois de travail, sans savoir si celui-ci sera bien reçu, sera apprécié, sera tout simplement publié et vendu.
Car oui, chaque année, il y a de plus en plus de manuscrits qui sont envoyés aux maisons d'édition et vous vous en doutez, peu d'entre eux sont publiés.
Mais écrire, ce n'est pas seulement se confronter au jugement d'autrui. Écrire, c’est faire face à ses angoisses, à ses propres peurs.
Écrire, c’est accepter de faire une activité profondément solitaire, c’est accepter de s’asseoir devant sa feuille ou son ordinateur, et de mettre des mots sur ses idées, ses sensations, ses émotions.
Écrire, c’est accoucher d’une idée qui nous obsède jour et nuit. Enfin, écrire, c’est créer un univers, des personnages et les rendre vivants.
Certains vous diront que ce n’est pas un vrai métier, que ce n’est pas rentable et qu’il y a des manières bien plus sûres et rapides de gagner de l’argent.
Moi, je vous dirai que c’est le plus beau métier du monde, mais également un des moins reconnus.
Souvent, nous écrivons sur notre temps libre, à côté d’un autre job alimentaire.
Mais quand bien même vivre de son écriture n’est pas chose aisée, si l’envie d’écrire se fait sentir, si vous éprouvez le besoin de vous exprimer avec votre plume, alors je vous encourage à sauter le pas. Peu importe ce que les gens diront.
Peu importe les critiques sur votre œuvre.
Peu importe que votre livre se vende à 500 ou 500 000 exemplaires.
Si vous ressentez le besoin d’écrire, alors, LANCEZ-VOUS !
Objectif :
Dans cette partie, je vous propose de jouer avec les mots.
Dans quel but ?
Vous pensez qu’écrire suffit ? Tout commence par les mots.
Toujours les mots. Rien que les mots.
Pour qui ?
Pour toutes celles et tous ceux qui aiment les mots.
Mots mélangés, mots mêlés : c’est la même chose.
Ce conseil peut paraitre curieux à vos yeux, mais il convient aussi d’améliorer son vocabulaire, d’appréhender des mots nouveaux quand on veut écrire.
Cette activité permet de voir des mots différents, sans lien entre eux. Le but est de les retrouver dans une grille, dans tous les sens possibles.
Faire des mots mêlés permet de mémoriser l’orthographe des mots. La mémoire visuelle est très importante pour améliorer son orthographe.
Faire des mots mêlés permet de dédramatiser l’accès au vocabulaire, en passant par une activité ludique, calme et reposante. Vous apprendrez ainsi des mots nouveaux ou que vous utilisez peu.
Quand un mot inconnu est proposé, le but est bien sûr de chercher sa définition dans un dictionnaire papier ou numérique, de comprendre le contexte de ce mot et de lire quelques exemples de son utilisation.
Faire des mots mêlés permet de stimuler votre cerveau, en activant certaines de ses zones. Cela éloignera de vous certaines maladies dégénératives du cerveau, si vous le faites travailler régulièrement !
Faire des mots mêlés permet logiquement d’améliorer vos compétences langagières. En réutilisant les mots entrevus dans la grille, vous enrichissez vos phrases et ajoutez des mots intéressants dans votre escarcelle de vocabulaire français.
Faire des mots mêlés améliorera de fait notre niveau général en français. Vous pouvez prendre l’habitude d’écrire des phrases, et pourquoi pas quelques courtes histoires, à partir des mots proposés dans une grille.
Ma petite astuce: « Des mots, des mots, ma vie ne fut jamais que ça (…) ». Samuel Beckett. Vous pouvez tout aussi bien aussi bien faire des mots croisés ou des mots fléchés.
Vous avez la fâcheuse impression que je vous colle un exercice d’école ! Et bien non !
L’exercice de recopier un texte sans faire une seule erreur est plus ardu qu’il n’y paraît. Vous pouvez le pratiquer du texte vers votre ordinateur, et vice et versa.
Cet exercice requiert de l’attention et de la concentration. En recopiant, vous apprenez comment l’auteur a joué avec les mots et quel sens il leur a donné. La puissance des mots à lire est amplifiée quand on prend le temps de les recopier.
Ensuite, vous faites entrer ces mots dans votre vie et dans votre tête. Vous passerez, j’en suis sûre, de beaux moments d’écriture.
Dans le film « The words » (« Les mots » en français), le personnage-auteur en panne d’inspiration recopie sur son ordinateur un manuscrit ancien tapé à la machine à écrire pour ressentir lui-même ce que l’auteur a pu ressentir en écrivant ce merveilleux récit. En le recopiant, il comprend qu’il ne sera jamais capable de parvenir à un tel niveau d’écriture.
C’est un moyen comme un autre de vous faire la plume. C’est aussi un moyen, en recopiant quelques passages de vos auteurs préférés, d’éprouver la sensation d’écrire aussi bien qu’eux et de vous poser des questions.
L’écrivain américain Hunter S.Thompson avait recopié chaque page du roman culte de Scott Fitzgerald, « Gatsby le magnifique ». Il voulait savoir ce que l’on ressentait en écrivant un chef d’œuvre. Tout ce travail préparatoire l’a amené à l’écriture de ses romans.
Ma petite astuce : Prendre la place d’un auteur, même pour apprendre, donne une sensation vertigineuse. Ce conseil n’est en rien absurde. En recopiant des textes, vous apprendrez à écrire.
Pendant le confinement que nous avons tous enduré en 2020 à cause de la pandémie, peut-être avez-vous pris le temps de rejouer avec vos enfants. Vous avez eu raison, car jouer est très bon pour la santé. Vous avez redécouvert le plaisir de jouer.
Je vais évoquer certains jeux bien sûr, comme le Scrabble, Boogle, Meli mots, Vocamots, Texto !, Mot dingo, Unanimo, Maximots, Anagrammots, Joggle, Word Hub, Mastermots, Sudolettres (un Sudoku avec des lettres), le Pendu, Mot le plus long, Motus, Mots en escalier, Times Up, Mixmo, Pile Poil, …
Vous pouvez trouver ces jeux de lettres en format boîte à jeux ou en format numérique. Les applications sur votre portable seront très pratiques dans les transports en commun !
Apprendre à écrire, cela demande du temps et de l’engagement pour tout le monde, des enfants aux adultes. Alors, profitez des jeux et joignez l’utile à l’agréable ! Vous pourrez ainsi améliorer votre orthographe et votre vocabulaire, en en faisant profiter votre famille !
Il existe aussi des jeux où il n’est nul besoin d’acheter quoique ce soit : vous pouvez jouer sur les idées et sur les mots, par exemple à partir du mot ‘pomme’ :
En passant ainsi du temps sur des jeux de lettres, vous pourrez aussi amener vos enfants et d’autres membres de votre famille à prendre du plaisir à manipuler la langue française, et pourquoi pas leur donner l’envie d’écrire ?
Ma petite astuce : Ecrire, c’est créer, c’est jouer ! Ecrire, c’est transmettre sa pensée par des mots ! Jouer avec les mots est un plaisir !
Qui n’a pas envie de se mettre dans les traces d’Hergé ou d’Uderzo ?
Les passionnés de bandes dessinées, qui rêvent de passer de l’autre côté du miroir, peuvent s’adonner à ce plaisir d’écriture : réécrire les bulles dans une bande dessinée et réinventer l’histoire. C’est un jeu très intéressant que de coller aux bulles et d’inventer un nouveau monde !
Autrement, pour les autres, il existe un « atelier de la bande dessinée- j’apprends à raconter une histoire ». Le tome 2 est autour d’Hergé.
A travers cet ouvrage, on apprend à comprendre ce qu’est un bon scénario, à organiser une planche, quelle forme à donner à une case.
Ce fascicule aidera tout un chacun dans sa démarche. Cette série enseigne les rudiments du 9e art. Il apprend surtout à élaborer un scénario et les règles de la narration.
Les passionnés et les lecteurs de B.D comprendront que la B.D n’est pas qu’affaire de dessins, mais dépend aussi et surtout d’une bonne histoire et de dialogues de qualité. Au passage, dans ce livre, ils constateront à quel point Hergé était passé maître dans la pratique de son art.
Ma petite astuce: Ecrire une bande dessinée est aussi un art ! Comprendre le mouvement, le rythme et la narration : des points essentiels pour tout écrivain, quel que soit le genre littéraire auquel il s’adonne !
Objectif :
Dans cette partie, je vous donne des conseils pour commencer à
écrire et pour pratiquer.
Dans quel but ?
Vous pensez qu’écrire, c’est fait pour les autres ? C’est possible,
surtout pour vous !
Pour qui ?
Pour toutes celles et tous ceux qui rêvent d’écrire et qui n’osent pas.
Quand on commence à écrire, le but premier n’est pas d’écrire le grand roman tout de suite.
Il faut d’abord commencer par se lancer dans l’écriture.
La grâce, si c’est ça que vous attendez pour vous mettre à écrire, a peu de chances de vous tomber dessus toute seule.
Vous pouvez écrire des textes très courts :
Vous n’écrirez pas tout de suite une saga du style « Outlander » de Diana Gabaldon ou « Le Trône de fer » de George R.Martin ni « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust.
Ma petite astuce: Il faut d’abord acquérir l’habitude d’écrire. Commencez petitement par des histoires courtes. Faites-vous la main sur des histoires courtes.
Ce conseil est plus facile à dire qu’à faire !
Vous écrivez parce que vous avez quelque chose à raconter. Ou parce que vous avez en vous une histoire qui vous taraude ou qui vous obsède depuis des mois.
Quel est votre terreau pour écrire ?
L’imagination est en tout être humain !
Donc, elle est forcément en vous !
La créativité, chez tout être humain, est spontanée. Mais, l’éducation, les convenances sociales, les interdits, la politesse, les lois et la crainte du regard des autres vous ont handicapé en vous plaçant des barrières et des interdits.
Vous avez les idées. Alors, il vous faut ensuite trouver les mots pour exprimer votre pensée. Pour ce faire, toutes les pistes de création sont possibles.
Ma petite astuce: la création est en vous ! La création est à portée de main, de votre main ! On a toujours quelque chose à dire. On ne peut jamais épuiser tous les sujets. Ecoutez beaucoup les conversations ; elles sont riches d’enseignement !
Vous allez sans doute penser que je manque d’idées pour vous donner ce conseil. Vous avez tort ! Je suis parfaitement lucide et je vous livre là un conseil qui peut s’avérer utile pour toute la famille.
Chez vous, vous avez tous les supports possibles pour écrire des idées, des mots, des petits messages à votre conjointe/conjoint ou à vos enfants.
Vous pouvez tracer des lettres ou des mots sur les vitres embuées ou les miroirs. Pourquoi ne pas installer un tableau à craie dans un endroit de votre maison ? Tout le monde adorera écrire, ou dessiner d’ailleurs, une pensée avec des craies de différentes couleurs !
Vous pouvez aussi écrire des phrases éphémères dans le sable sur la plage. Cela peut se pratiquer en toute saison.
Il existe des marqueurs pour écrire sur presque toutes les surfaces. Plus rien ne s’oppose à vos travaux d’écriture sur n’importe quelle surface : papier, bois ou verre.
Bien sûr, à notre époque digitale, il existe un stylet connecté, Phree, pour les plus avertis d’entre vous, qui vous permettra d’écrire des notes sur n’importe quelle surface, y compris votre peau. Ce stylet possède une connexion Bluetooth et transfère automatiquement sur l’écran de votre smartphone connecté ce que vous êtes en train de faire avec celui-ci.
Ainsi, si vous avez besoin de noter quelque chose rapidement et que vous ne voulez pas ou ne pouvez pas sortir votre téléphone portable de votre poche, il vous suffit de dégainer votre stylet et d’écrire sur votre main, le mur ou sur une table pour l’enregistrer !
Ma petite astuce: Le but est de faire de l’écriture un jeu. Ecrire n’est pas seulement relié à du papier. Ecrire, c’est manipuler les mots, partout, tout le temps !
Là, vous allez vous demander de l’intérêt de pratiquer une telle activité pour vous mettre à écrire !
Vous ne l’imaginez pas, mais écrire des listes est tout un art. Tout le monde écrit des listes, ne serait-ce que pour les courses, préparer ses valises, pour organiser sa journée ou sa semaine. Bref, les listes ou les To-do lists, font partie de notre vie quotidienne.
Vous pouvez aussi écrire des histoires à partir de vos listes de courses. Clémentine Mélois s’est prêtée à ce jeu dans son livre, « Sinon j’oublie » aux éditions Grasset.
Clémentine Mélois a trouvé quantité de listes de courses dans des poubelles. A partir de chaque liste, elle a imaginé une microfiction, ou une histoire courte, si vous préférez, soit 99 au total. Selon elle, personne ne convoite ces listes de commissions. Elles en apprennent pourtant beaucoup sur l’intimité des gens.
Clémentine Mélois a constaté que ces listes révélaient des manies, des habitudes, le caractère, la graphie et l’orthographe de chacun.
Sans plus nous soucier de leur sort une fois leur rôle achevé !
Ma petite astuce: Il est bien question d’écriture dans les listes de courses ! Ecrire à partir d’une liste de courses est un jeu d’écriture ! A partir de votre liste de courses, enquêtez donc sur vous-même pour deviner ce qui se cache derrière vos écritures, en apparence si banales !
Ecrire des listes est tout un art.
Ecrire des listes, c’est aussi un art de vivre ! Vous pouvez écrire des listes pour toutes les occasions possibles :
Yuval Abramovitz a écrit « La magie de la liste ». Après une paralysie suite à un accident, il a dressé une liste des choses qu’il souhaitait réaliser plus tard. Il reste persuadé que de pratiquer cette activité l’a aidé à s’en sortir.
Depuis, Yuval écrit des listes, presque tous les jours. Il a été étonné de constater que beaucoup de ses rêves et de ses objectifs écrits sur cette première liste avaient déjà été réalisés.
Grâce aux listes, il est devenu curieux, attentif à sa vie : il a osé aller au bout de ses rêves !
Ma petite astuce: Dresser une liste peut vous aider à dépasser ce qui vous ennuie ou vous agace au quotidien ! Ecrivez vos rêves dans une liste ! La liste peut changer votre vie !
Cela nous rappelle nos bons souvenirs d’adolescents quand on avait des correspondants en Angleterre ou en Allemagne, qu’on n’a pas forcément rencontrés pour la plupart !
Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de la correspondance à distance tout en étant adulte, il existe plusieurs sites sur Internet qui offrent cette possibilité.
Mais, je vous conseille le site ‘postcrossing.com’. Le site est en anglais, mais il est possible de correspondre en français. Pour ce faire, il suffit de le préciser lors de l’inscription.
Postcrossing est un projet qui permet de recevoir des vraies cartes postales en provenance du monde entier. Il suffit de créer un compte, de demander une adresse et d’envoyer une carte postale à cette adresse. En retour, vous recevrez une carte de n’importe où dans le monde ! Des vraies cartes postales, pas des cartes numériques !
Ce site offre une vraie bouffée d’air frais dans un monde rempli de réseaux sociaux et de digital. Vous ressentirez la joie d’envoyer et de recevoir des cartes postales, et ce sentiment-là ne peut être décrit. Pour le ressentir, vous devez en faire l’expérience.
Ce site comprend près de 800.000 membres à ce jour dans 210 pays. Plus de 56 millions de cartes ont déjà été envoyées, à l’heure où je rédige de livre. Toutes les cartes ont déjà parcouru plus de 276.587.848 kilomètres à travers le monde !
Ma petite astuce: Correspondre, c’est amusant ! Envoyez des cartes postales et retrouvez le plaisir d’écrire ! Renouez avec le jeu des mots écrits à la main. Créez une galerie des cartes reçues : quel bonheur !
Evidemment, on a la fâcheuse impression qu’écrire des lettres, au temps de l’ordinateur tout puissant, est devenu désuet, pour ne pas dire d’un autre temps ! Alors, je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…
Je ne reçois plus jamais de lettres dans ma boîte aux lettres, c’est triste. Vous me direz, j’en écris peu aussi, agissant comme tout le monde par courriels pour gagner du temps. Je suis aussi la première responsable !
Quand vous écrirez une vraie lettre, vous choisirez un beau papier à lettres, un stylo digne de l’occasion, une enveloppe, un beau timbre, et toutes ces choses qui semblent si désuètes de nos jours ! Et pourtant, je ne suis pas rétrophile !
Vous pouvez continuer à écrire des lettres, de vraies lettres manuscrites –pas tapées à l’ordinateur- pour certaines occasions :
Ma petite astuce: Posez-vous un peu et retrouvez le plaisir des choses vraies, plus simples et plus essentielles ! Prenez le temps d’envoyer une lettre ! Cela apprend aussi la patience et la confiance! On apprend à prendre du recul !
Internet regorge de citations diverses et variées, sur tous les thèmes possibles.
Il est facile d’utiliser des citations ou des parties de citations pour se mettre à écrire. C’est une activité qui incite à écrire, de manière simple.
Voici des exemples concrets :
Ma petite astuce: Ecrire à partir de citations vous incitera à écrire ! Vous écrirez alors vos propres pensées ! Vous tenterez de comprendre la pensée des auteurs !
Dans son carnet de l’apprenti écrivain, Susie Morgensten accompagne les apprenants dans leur envie d’écrire.
Elle leur montre comment mettre en mots les mondes qu’ils imaginent et leur propose de nombreuses activités autour de l’écriture.
Chaque page de ce carnet hors norme associe une citation d’un écrivain célèbre à une activité d’écriture ou d’observation.
Susie fait profiter les lecteurs de son expérience d’écrivaine à travers des petits textes très personnels, pour leur apprendre à structurer un récit, à observer, à nourrir leur imaginaire des situations et des gens qu’ils rencontrent ou encore à ne pas avoir peur de la page blanche.
Chaque page propose une activité différente avec une consigne courte, sollicitant l’imagination et beaucoup d’entre elles ont une visée philosophique.
Susie explique, par exemple, comment elle trouve ses idées et comment elle détermine l’intrigue de ses romans. Elle fait part à ses lecteurs des 23 raisons qui lui font aimer la lecture plus que tout au monde et raconte aussi ce qu’est la vie d’un écrivain professionnel.
Susie part du principe que l’amour de l’écriture vient en fréquentant « l’ami papier ».
Ma petite astuce: Un livre pour qu’écrire soit, chaque jour, un nouveau plaisir ! Être accompagné dans son envie d’écrire : que demander de plus ! Mettre en mots les mondes qu’on imagine : quel rêve !
Pour écrire, il convient de posséder plusieurs dictionnaires :
Ce sont des outils INDISPENSABLES !
Bien sûr, vous pouvez toujours trouver leurs versions numériques. Les dictionnaires, en tout cas, vous permettent de vérifier à tout instant le sens d’un mot, ses différents usages courants avec des exemples concrets, ou encore d’identifier des synonymes ou des antonymes auxquels vous n’auriez pas pensé.
Le livre de Paul Rouhaix, « Trouver le mot juste », est un dictionnaire des idées suggérées par les mots. C’est à la fois un dictionnaire des synonymes, des analogies, des associations d’idées. Cet ouvrage est un recueil de mots groupés autour d’une idée, classé en ordre raisonné, qui permet de trouver le terme exact à la nuance près pour préciser l’expression de sa pensée.
Ma petite astuce: Qu’il s’agisse de dictionnaire papier ou numérique, cet outil doit faire partie de votre panoplie d’écrivain! Il sera votre meilleur compagnon d’écriture !
C’est compliqué d’écrire un roman, quel que soit son genre, sans étape préliminaire. Je vous le déconseille. Ecrire et prendre confiance dans son écriture passe d’abord par de l’entrainement. C’est comme pour tout : il faut commencer par les bases. Vous pouvez vous motiver régulièrement en publiant régulièrement.
Soit dans un atelier d’écriture en ligne, comme je le propose, sur une base hebdomadaire sur mon blog, La Plume de Laurence.
Vous pouvez aussi publier régulièrement de courts récits ou de petits e-books, que vous mettrez en vente sur Amazon, par exemple, pour 1€ ou 2€. Cela vous permettra de vous considérer un peu comme un écrivain, de rentrer peu à peu dans la peau d’un écrivain.
Le fait d’être lu et critiqué, positivement ou négativement, vous fera avancer et vous donnera confiance en vous.
Aucun écrivain de renom n’a publié directement un gros roman. Ils ont tous commencé par des nouvelles, pour la plupart d’entre eux. Le plus dur, c’est de se lancer !
Pour réussir à écrire de plus longs récits par la suite, il ne faut voir trop grand dès le départ. Vous risqueriez de vous dégoûter rapidement de l’écriture.
Ma petite astuce : N’abandonnez pas si vous avez en vous la flamme de l’écriture ! Vous pouvez vous faire aider, sans aucune honte. Tous les écrivains l’ont fait, même les plus célèbres ! Je ne crois pas aux formations proposant d’écrire un roman en dix jours ! Il faut du temps pour écrire un livre, comme pour préparer la venue d’un enfant !
Beaucoup d’auteurs à succès ont écrit des nouvelles, au début ou tout au moins, tout au long de leur carrière.
Guy de Maupassant (près de 300 contes et nouvelles à son actif), Edgar Alan Pœ, Marcel Aymé, par exemple, étaient des spécialistes du genre.
Et ce, à toutes les époques. Notamment au XIXe siècle, que nous pouvons considérer comme l’âge d’or de la nouvelle.
Même si l’écriture d’une nouvelle demande un certain talent, cela est souvent moins angoissant de commencer par écrire une nouvelle que de se lancer directement dans l’écriture d’un roman, format beaucoup plus long.
Certes, la nouvelle est un format court, mais qui répond toutefois à des règles particulières. C’est un exercice de style qui se caractérise par sa brièveté et sa densité.
Le rythme, le démarrage, la chute y sont essentiels.
C’est un bon exercice d’écriture pour les écrivains amateurs ou confirmés.
D’ailleurs, pendant le confinement de l’épidémie du Coronavirus entre les mois de mars et mai 2020, on a vu fleurir sur Internet, des écrivains à succès publier des nouvelles, voire des histoires courtes.
Le genre littéraire de la nouvelle, beaucoup plus répandu et publié dans les pays anglo-saxons, recèle de grandes potentialités.
Ma petite astuce : Ecrire des nouvelles peut constituer une belle rampe de lancement pour des ouvrages plus ambitieux, en tout cas, plus complexes. Ecrire une nouvelle est un excellent exercice d’écriture.
Objectif :
Dans cette partie, je vous conseille de lire beaucoup. De tout.
Tout le temps !
Dans quel but ?
Vous pensez que les idées viennent comme ça ? Vos lectures
vous aideront à trouver l’inspiration.
Pour qui ?
Pour toutes celles et tous ceux qui craignent de ne pas trouver d’idées.
Il va sans dire que l’outil principal d’un auteur, c’est LIRE !
L’outil principal d’un auteur, ce n’est pas son ordinateur, ni sa mémoire, ni sa plume.
Pour écrire, un auteur a besoin de lire.
Beaucoup. Tout le temps. Tous les genres.
Si vous pensez que vous pouvez commencer à écrire comme ça, sans vous intéresser aux œuvres des auteurs, vous vous trompez. Vous faites même une grave erreur. Ne vous cantonnez pas au genre que vous aimez principalement. Lisez de tout ! Soyez plus que curieux !
Lisez les auteurs que vous aimez.
Lisez de nouveaux auteurs.
Lisez les auteurs de la littérature dite classique.
Lisez les auteurs dont vous n’avez pas l’habitude.
Lisez des romans que vous n’aimez pas. Lisez des genres différents du roman, comme des nouvelles ou des bandes dessinées par exemple.
Analysez, à la suite de chaque lecture, ce que vous avez apprécié, analysez le style de l’auteur, comment il alterne ses dialogues, comment il insère ses descriptions dans son texte.
Ma petite astuce: Lire aiguise votre esprit. Lire affute votre plume. Lire vous donne toutes les armes pour vous en sortir dans le monde de l’écriture.
Vous rendre dans une bibliothèque vous permet de vous ouvrir au monde des livres.
De plus, vous pouvez emprunter des livres, ou des magazines ou tout autre support gratuitement ou pour une cotisation modique. C’est donc économique !
Se rendre dans une bibliothèque n’est pas du tout une activité archaïque. On n’est pas ‘has been’ quand on se rend dans ce genre de lieu culturel. Les livres n’y sont pas poussiéreux non plus.
En vous rendant dans une bibliothèque, vous pouvez accéder à des livres sur tout. Vous évitez la surconsommation et la panique pour savoir ranger tous les livres que vous aurez achetés. Vous faites par avance de la place chez vous !
La bibliothèque vous offre un choix quasi infini de références, des œuvres classiques aux best-sellers. C’est comme ça que j’ai connu la saga « Outlander » de Diana Gabaldon, dont la lecture m’a passionnée !
La médiathèque permet aussi d’emprunter des livres audios, des journaux ou des CD ou des DVD.
Quand je suis à la médiathèque de ma ville, je déconnecte du monde extérieur. D’ailleurs, tout ce qu’Internet affiche, vous le trouvez dans ce lieu. Le numérique n’a rien inventé !
J’ai la chance d’avoir une médiathèque très fournie qui propose même des jeux de société, avec beaucoup de références en plusieurs langues, qui utilise aussi les moyens modernes actuels.
Ma petite astuce: C’est quand même plus sympa de dire bonjour au bibliothécaire et de rencontrer des connaissances dans une bibliothèque plutôt que de commander sur Amazon ! Vous découvrirez des richesses en vous rendant dans une bibliothèque, même dans les villages.
Ecouter des livres audios peut vous paraître un exercice sans lien avec l’écriture. Vous vous trompez !
Même si vous êtes une personne à la mémoire visuelle, il est aussi important d’écouter des histoires car vous vous habituerez ainsi à comprendre la musicalité de la langue, comme dans le conseil précédent.
Ecouter des histoires audios ou des podcasts sera peut-être une révélation pour vous. Vous retrouverez un plaisir d’écoute que vous avez perdu. C’est un nouveau mode de consommation d’écoute, certes, mais très utile pour un écrivain.
Dans les livres audio, comme pour les livres papier, vous trouverez tous les styles de la littérature. C’est d’autant plus intéressant que lorsque vous n’aimez pas un genre, vous pourrez ainsi l’aborder plus facilement.
Le livre audio est découpé en chapitres, comme dans un livre, avec une durée variable selon les histoires. Cette activité ne vous prendra pas beaucoup de temps car vous pouvez écouter les livres audio ou les podcasts pendant votre temps de transport pour vous rendre à vous travail, ou pendant votre promenade quotidienne, voire pour vous endormir.
Comme toute nouvelle habitude, le plus difficile reste de penser à l’intégrer dans vos gestes réguliers, à la greffer dans vos activités quotidiennes ou hebdomadaires. Comme tout apprentissage, votre sens auditif éprouvera quelques difficultés au début.
Ma petite astuce: Persévérez pour que la lecture de livres audios devienne une habitude fluide. Vous pouvez vous inspirer des histoires que vous écoutez! Ainsi, vous incluez plus de livres audios dans votre vie !
La lecture et l’écriture sont intimement liées entre elles.
Il est donc indispensable de lire quand vous écrivez.
Bien sûr, les films, les séries, les bandes dessinées sont intéressants aussi quand vous écrivez. Certes, mais il y a ce côté visuel qui développe moins l’imagination et qui bride notre propre visualisation. Les livres n’imposent pas un visuel !
Quand vous lisez, vous créez vos propres images pour les intercaler dans d’autres univers. C’est là que la lecture a toute son importance. Le lecteur doit aller chercher dans sa mémoire les éléments qui créeront le portrait de tel personnage, de tel lieu, etc. Tous les écrivains vous le diront : ils consacrent beaucoup de temps à la lecture quand ils écrivent leur roman. Les livres sont des modèles, alors, il faut bien prendre un modèle pour s’inspirer, tout en trouvant votre propre chemin en tant qu’écrivain!
Il ne s’agit pas plagiat bien évidemment : pour décrire une scène de bataille, il peut être fort utile de relire plusieurs passages de scènes de batailles de plusieurs livres afin de vous imprégner des champs lexicaux et des structures de phrases pour retranscrire l’ambiance juste et le bon rythme dans vos propres écrits !
Certains écrivains s’abreuvent allègrement du genre littéraire dans lequel ils sont en train d’écrire, afin, justement, de ne pas manquer d’inspiration, d’idées ou pour garder constamment à l’esprit les champs lexicaux dont ils ont besoin.
Ma petite astuce: Il me paraît inconcevable de ne pas lire quand on écrit ! On a besoin de se nourrir de la production des autres pour pouvoir créer à notre tour ! L’écriture, ce ne sont pas que des images et des univers que l’on donne au lecteur, ce sont aussi des mots qui transcrivent des ambiances et des sentiments !
Vous en êtes en droit de penser que c’est vraiment un conseil bizarre. Mais, c’est vraiment un conseil !
Dans un premier temps, vous verrez cela comme une perte de temps.
Lire un truc nul, c’est fastidieux, pas du tout passionnant…
Mais, à l’inverse de ce que vous pouvez croire, c’est extrêmement formateur, notamment pour constater par vous-même ce qu’il ne faut pas faire en matière d’écriture. Par voie de conséquence, vous améliorerez vos écrits.
Lisez un truc nul jusqu’au bout et posez-vous ces questions : qu’aurais-je fait à la place de l’auteur ? Auriez-vous écrit ce livre ? Comment l’auriez-vous alors écrit ?
La plupart des gens passent un temps fou sur les réseaux sociaux : est-ce toujours vraiment utile ? La plupart des gens font des trucs inutiles dans leurs journées, et ce tous les jours. Sauf, que dans votre cas, vous lirez un truc nul en pleine conscience, comme un travail d’écriture ! Prenez des notes et poussez la réflexion quant à cet ouvrage.
Personne ne perd jamais son temps à se former ! Le seul vrai formateur en matière d’écriture, c’est vous !
Ma petite astuce : un truc nul, cela peut aussi être un livre ou un magazine en dehors de vos thèmes de prédilection. Forcez-vous à lire des genres que vous n’appréciez pas. Sortez de votre zone de confort en matière de lecture ! Choisissez un livre, non pour le plaisir, mais pour vous former !
Personne ne peut aimer tous les genres littéraires. Nous avons tous nos genres de prédilection.
Il est fort utile d’explorer différents genres littéraires pour trouver un style qui vous est propre.
Un vous forçant à lire autre chose, vous pourrez ainsi apprendre d’autres techniques d’écriture, de vocabulaire et vous piocherez des idées nouvelles.
Je n’aime pas particulièrement le genre de la science-fiction, surtout quand il y a des vaisseaux spatiaux. Mais, de temps à autre, je me force à lire dans ce genre-là, ou à regarder un film de science-fiction aussi.
Cela nous amène vers une autre réflexion, un autre univers, un changement de décor, qui bouscule nos habitudes. Et, c’est tant mieux !
En changeant de temps à autre votre genre littéraire, vous n’allez pas passer d’examen à la fin du livre en question.
Il est vrai que nous lisons moins spontanément les genres auxquels nous ne sommes pas habitués. Nos pas nous guident toujours vers les mêmes rayons des librairies ou des bibliothèques. C’est un tort !
Ma petite astuce : avant d’écrire, il est bon de réfléchir aux différentes possibilités qui s’offrent à vous en matière d’écriture. Le monde de la littérature est si vaste qu’il serait fort dommage de vous priver de certaines catégories littéraires, sous prétexte que vous n’aimez pas. Lisez de tout ! Lisez le plus possible de romans dans différents genres afin d’être capable de les différentier.
Objectif :
Dans cette partie, je désacralise le processus de créativité.
Dans quel but ?
Vous continuez à croire que créer est un don ? A vous de
dépasser vos peurs, vos blocages pour concrétiser vos désirs
d’écriture inassouvis !
Pour qui ?
Pour toutes celles et tous ceux qui veulent franchir le pas !
L’imagination est un terreau fertile pour l’écriture